Video de
Stéphane Lévy
 
Stéphane Lévy –  Une peinture qui nous rend vivant.
( Texte de William Arlotti)
 
La pudeur c’est, bien évidement, celle des  sentiments, dans la Peinture de Stéphane Lévy. Des sentiments qui comme son œuvre sont vrais, authentiques, et totalement réels.  Paradoxal me diriez-vous lorsque l’on se retrouve face à son œuvre qui agit, sur nous, comme un miroir… Car face à la représentation picturale que l’artiste nous renvoie, Stéphane Lévy touche notre cœur et converse avec notre âme. Ah l’Alchimie des émotions…
 
Le voile, alors, délicatement, se lève. Une porte s’ouvre sur son intime, sur son fantasme. Comprenez ici  fantasme, dans son sens  Freudien. C’est le revenant , l’  être aimé , l’ amour perdue, celui que l’on veut, voudrait aimer, retrouver un matin, une nuit, un beau jour, une minute, une seconde, un fragment dans notre temps ou la chronologie n’as pas de règles établies… Une personne qui nous reste chère… Approchez vous et écoutez le murmure de  sa toile. Vous avez ressenti ce trouble, point de malaise, ni d’ondée négative, et surtout pas la vision d’un cauchemar. Ne nous m’éprenons pas ! La peinture nous emmène vers un horizon très, très, très, lointain ou Stéphane Levy danse avec l’impalpable, l’immatériel.  L'artiste se fait alors  voyant. Très peu nombreux sont les artistes qui puissent et savent révéler, au deçà de l’image et du réel, l’invisible.
 
« Faire écho aux exigences de mes troubles sentiments, redonner vie aux disparus, aux perdus, aux absents que nous croisons, qui me traversent, ne pas laisser l’indifférence nous envahir, saisir un regard, figer le temps, garder la curiosité sur nos états de nos vies. C’est un inventaire sur la mémoire collective » confie Stéphane Lévy.
 
Une brume suave nous enveloppe. Les tonalités de sa palette oscille dans un vibrato  entre  chiens et loups : camaïeux de gris, blancs poudrés,  brume-nude, rouge rosé vaporeux violets subtils en nuages… Vous avez tous et toutes vécus, cet instant magique où nos paupières se relâchent, nos muscles se détendent et ou le poids, de nos corps, s’évaporent totalement pour nous emmener tout en lévitation. Notre être chavire et se retrouve en équilibre, dans un état de funambule, sur le fil du rasoir entre le jour et la nuit, entre le rêve et la réalité, entre de mondes.
 
Vous l’aurez deviné, L’inspiration de Stéphane Levy, l’envahit lorsque l’Artiste tombe, et bascule, dans les bras de Morphée… Divinité des « rêves prophétique »s dans la mythologie Grecque… Morphée fils d' Hypnos, le Sommeil et de Nyx , la Nuit… Morphée a des ailes de papillon qui  battent rapidement mais silencieusement, et lorsque qu’il se présente aux mortels, il prend formes humaines, pour donner la possibilité aux mortels, l'espace d'un instant de sortir des machinations des dieux.
 
William Arlotti.
Stéphane Lévy
    Peinture
 
" face  à face  "
 
12 janvier - 11 février 2012.